La puissance de l’open-source

Dans l’article La prochaine révolution industrielle, on parlait du mouvement Makers, et nous avions évoqué que ce dernier était intimement lié aux concepts d’open-source et d’open-hardware.

Pour revenir rapidement sur le concept, au cas où vous ne le connaîtriez pas, l’open-source consiste à rendre un code source (ou des dessins industriels, dans le cas de l’open-hardware) ouvert afin que d’autres personnes puissent l’utiliser gratuitement et l’améliorer.

Si la portée d’un projet qui n’est pas porté par une multinationale, mais par une simple communauté, n’oubliez pas que la très vaste majorité des serveurs web tournent sous des systèmes d’exploitation ouverts et gratuits, eux-mêmes basés autour du noyau open-source Linux, créé par Linus Torvalds.

De plus, certains projets open-source sont bel et bien portés par des entreprises.

C’est le cas du navigateur Chromium, soutenu par Google (et qui l’utilise pour son célèbre navigateur Google Chrome), du système d’exploitation Darwin propulsé par Apple (qui s’en sert pour ses macOS, iOS, tvOS, etc…), ou encore WordPress, l’outil de gestion de contenu exploité par la société Automattic.

D’ailleurs, ce blog utilise la version libre de WordPress.

À première vue, on pourrait se dire que l’open-source est aux antipodes du business : il n’y a pas de propriété intellectuelle et chacun est libre de redistribuer le produit, à condition d’être un peu débrouillard.

Mais c’est faux.

Commençons par le plus évident : c’est grâce aux initiatives libres comme Wikipédia qu’aujourd’hui tout le monde a accès à la connaissance.

Mais plus concrètement, l’open-source vous offre tout un département R&D dispersé à travers le monde, et ce, gratuitement.

Il est fini le temps où pour innover, il fallait payer des chercheurs et des ingénieurs.

Avec l’open-source, vous pouvez maintenant rassembler une communauté de passionnés autour de votre projet, qui vous aidera à le mener à bien.

La plupart contribuent simplement pour le plaisir, parce que ça leur permet d’accomplir des choses qu’ils ne peuvent pas faire dans leur vie professionnelle, mais vous pourriez y trouver vos futurs collaborateurs.

Si ce ne sont pas les coûts qui vous inquiètent, mais les ventes, pensant intuitivement qu’un produit qui peut être fabriqué par tout le monde ne peut pas être vendu, vous faites quand même fausse route.

1 %.

C’est à peu-près le nombre de personnes qui préfèrent fabriquer ou mettre en place elles-mêmes un produit au lieu d’acheter une solution préconçue lorsque cela est possible.

Autant dire que vous ne manquerez pas énormément d’opportunités, et de toutes façons, il n’est pas rare de voir certaines personnes de ces 1% contribuer à ces projets.

Comme dirait Chris Anderson, auteur de Makers : La nouvelle révolution industrielle : « Donnez les bits et vendez les atomes. »

En d’autres termes, partagez les plans et vendez la solution.

La prochaine fois que vous aurez une idée de projet, pensez à l’open-source, cela pourrait vous aider à la concrétiser et à la faire croître rapidement.

Je me suis moi-même livré à l’exercice avec DAWNPEN, un réseau social libre et ouvert : https://github.com/Grouloo/dawnpen/tree/develop

Si vous voulez en apprendre plus sur l’open-source avec un guide complet, procurez-vous Makers : La nouvelle révolution industrielle, par Chris Anderson : https://amzn.to/2ULzv7Y

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