Le pouvoir des habitudes

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Le pouvoir des habitudes, écrit par Charles Duhigg, traite de la façon dont les habitudes se forment et leur place au sein de nos vies comme au sein des entreprises.

Cet ouvrage nous donne une perspective intéressante sur le comportement des personnes, des entités, et même de mouvements sociaux entiers.

Cette lecture vient par ailleurs compléter celle de La vérité sur ce qui nous motive, dont l’article dédié est déjà disponible.

Voici quelques enseignements que vous pourrez trouver dans Le pouvoir des habitudes :

Les bases

🔁 Les habitudes sont composées de 3 éléments : un signal, une routine, et une récompense.
Le signal indique à notre cerveau de passer en mode automatique et quelle habitude déclencher, ce qui va exécuter une routine particulière, et enfin, la récompense que nous recevons après la routine indique à notre cerveau qu’il faut mémoriser cette dernière.

💥 Pour créer une habitude, il vous faut trouver un signal simple, et une récompense claire. Pour qu’une habitude puisse se mettre en place, il faut qu’une envie vienne cultiver la boucle, c’est pourquoi il est nécessaire de trouver une récompense qui déclenchera une envie très forte chez vous.

🏃 Il est impossible de supprimer une habitude. Cependant, il est possible de modifier une habitude préexistante en insérant une nouvelle routine entre son signal et sa récompense.
La conviction est un élément important dans la façon dont se forment les habitudes, et il est donc conseillé de trouver des personnes ou un groupe avec qui entretenir cette nouvelle routine.
C’est pour cette raison qu’il est souvent conseillé d’aller à la salle de sport avec un ami plutôt que d’y aller seul.

Améliorer les entreprises

🗝 Trouvez et améliorez les habitudes clefs. Les habitudes clefs sont des habitudes capables d’influencer et de modifier d’autres habitudes.
Pour trouver des habitudes clefs, il faut rechercher ce qu’on appelle des petites victoires.
Ces petites victoires sont à la fois le fruit des habitudes clefs, et la source des autres habitudes.
C’est en misant tout sur l’habitude clef de la sécurité et des petites victoires qui en découleraient que l’entreprise de métallurgie américaine Alcoa a réussi à réduire le nombre d’accidents du travail dans ses usines, la matière première gaspillée, et a pu améliorer la communication entre le bas et le haut de la chaîne de commandement ainsi que le profit réalisé par la société.

🎲 Les entreprises et les organisations n’agissent pas de manière rationnelle. On pense intuitivement que les actions qu’entreprennent les entreprises découlent de décisions prises en amont, de manière consciente.
En réalité, le comportement des entreprises et des organisations reflète généralement bien plus le comportement et les décisions individuelles des personnes qui les composent qu’autre chose.

📜 Les habitudes d’une organisation forment des règles tacites que les membres pensent devoir respecter. Lorsqu’une entreprise adopte de mauvaises habitudes, les comportements adoptés par les individus peuvent avoir des conséquences désastreuses.

Les mouvements de société

🤝 Les mouvements commencent grâce à des liens forts entre de proches connaissances et leurs habitudes sociales. Ils grandissent ensuite grâce aux sentiments d’amitié et d’identité créés par les chefs.

👥 Les mouvements se propagent grâce aux liens faibles. On appelle « liens faibles » des relations entre des personnes qui se connaissent, mais qui ne sont pas amies à proprement parler.
Ce qui joue dans ces relations, c’est la réputation que pourra vous faire la personne concernée auprès de vos amis ou de vos autres liens faibles.
Autrement dit : c’est une affaire de pression sociale.

💡 Pour qu’une idée grandisse au-delà d’une communauté, elle doit avoir une dynamique propre. Pour cela, il faut donner aux gens de nouvelles habitudes qui les aident à comprendre où aller par eux-mêmes.

Voilà certaines des leçons que j’aie pu tirer de cet ouvrage.

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La vérité sur ce qui nous motive

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Écrit par Daniel Pink en 2009, La vérité sur ce qui nous motive est bien plus proche d’un guide de management que du livre classique de développement personnel dont il reprend pourtant les codes.

Il offre une perspective très intéressante sur la façon dont le monde de l’entreprise motive les travailleurs et nous apporte des éléments de réponse sur la façon dont il faut que cela évolue, et malgré quelques références assez étonnantes à la théorie fumeuse du cerveau droit et du cerveau gauche, le livre nous offre un contenu convaincant se basant sur des travaux de recherche sérieux.

11 choses à retenir

3️⃣ Il existe 3 types de motivation :

  • La motivation intrinsèque, qui naît du désir de satisfaire nos propres besoins psychologiques
  • La motivation extrinsèque, qui nous fait agir en fonction de l’approbation et de la désapprobation de nos pairs. Ce que l’on appelle typiquement « le bâton et la carotte ».
  • Le 3ème type de motivation, une motivation intrinsèque qui provient d’une volonté de maximisation de la finalité.

🙅 La motivation extrinsèque est souvent inefficace. Contrairement à ce que l’on pense, l’utilisation de sanctions et de récompenses fait généralement disparaitre le 3ème type de motivation, ce qui a pour conséquence de bloquer la créativité et d’obscurcir nos pensées par l’idée d’être récompensé.
De plus, le simple fait de vouloir une récompense ou de craindre une punition nous amène à l’encontre de notre propre morale. Ainsi, nous ne percevons plus les dimensions générales de notre conduite.

🤑 Les récompenses ont un effet accoutumance. Plus une personne obtiendra de récompenses, plus elle cherchera à en obtenir d’autres.
Lorsque vous promettez une récompense contre l’accomplissement d’une tâche, vous induisez que cette dernière n’est pas gratifiante en elle-même, et donc la personne concernée s’attendra à obtenir une récompense à chaque fois qu’elle devra effectuer une tâche semblable.

😒 La motivation extrinsèque reste utile pour les tâches ingrates. Si une tâche ne produit pas de motivation intrinsèque par elle-même, alors il n’y a pas de motivation à laquelle une récompense peut nuire.
Même si le bâton et la carotte nuisent à la créativité, il reste tout à fait possible de récompenser une personne pour son travail à condition que la récompense soit inattendue et accordée après l’accomplissement de la tâche en question.

Comment déclencher la motivation

🧠 Nous avons 3 besoins psychologiques innés : être compétents, être autonomes, et entretenir des liens.
La motivation et la productivité arrivent lorsque ces besoins sont satisfaits.

👉 La motivation dépend donc de 3 éléments : l’autonomie dans l’activité, le maîtrise de cette activité, et l’identification au but poursuivi.

🧑‍💻 L’autonomie s’obtient en laissant les gens décider de ce qu’ils font, quand ils le font, comment ils le font, et avec qui ils le font.
C’est dans cette optique que certaines entreprises sont passées dans des modèles en horaires libres.

☝️ Le contraire de l’autonomie est le contrôle et la soumission qu’il engendre. La motivation extrinsèque apporte la soumission et l’obéissance stricte.
À l’inverse, l’autonomie entraîne l’implication de la personne dans ce qu’elle fait, et par conséquent une recherche de la maîtrise.
Seule l’implication peut produire la maîtrise, et la recherche de la maîtrise est devenu indispensable dans l’économie actuelle.

🚀 Recherchez le Flow. Une expérience autotélique est une activité étant sa propre récompense, c’est ce qu’on appelle aujourd’hui plus communément le Flow.
Une période de Flow survient lorsque la difficulté et le niveau de compétence sont correctement équilibrés sur une tâche.
Le Flow se caractérise par un état de concentration intense dont il est difficile de décrocher.

📖 Privilégiez les objectifs d’apprentissage aux objectifs de performance. Les objectifs d’apprentissage conduisent à apprécier l’effort comme moyen de progresser, tandis que les objectifs de performance incitent à considérer l’effort comme une forme de faiblesse.

🤴 Trouvez une finalité. Les personnes les plus profondément motivées et productives mettent leurs désirs au service d’une cause qui les dépasse.
La finalité offre un contexte viable au développement de l’autonomie et de la maîtrise.

Même si vous ne possédez pas d’entreprise, ces conseils ont de grandes chances de se révéler utiles, la motivation étant un facteur clé de notre productivité.

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Patreon et NFT : fausse bonne idée ?

Ceci est la suite de l’article Créer le nouveau Patreon en une semaine, la lecture de ce dernier est recommandée pour une bonne compréhension.

Il y a quelques semaines, je mettais en ligne DeClub : une plateforme permettant aux créateurs de contenu et aux artistes du web3 de créer des communautés privées pour les possesseurs de leurs NFTs.

Quoi de neuf ?

Finalement, j’ai acheté un nom de domaine : declub.space

Côté technique, j’ai rendu la plateforme compatible avec les NFTs de la BNB Smart Chain, afin d’augmenter mes chances de trouver des early-adopters.

Dans l’article précédent, je concluais en disant que tout ce qui restait à faire était de valider l’idée en essayant de ramener du monde sur l’application.

Est-ce que ça a marché ?

M’ouais, bof.

Ma première stratégie consistait à faire la promotion de DeClub sur les principaux subreddits consacrés aux NFTs. Malheureusement, ces publications sont passées inaperçues.

La deuxième, en revanche, a été un peu plus fructueuse. J’ai créé une page pour DeClub sur le site Product Hunt.

Grâce à cette page, plusieurs personnes se sont inscrites et j’ai pu entrer en relation avec certaines personnes qui étaient intéressées par le projet.

Malheureusement, personne n’a encore créé de club.

Bien sûr, il est encore un peu tôt pour affirmer qu’il n’y a pas de place sur le marché pour DeClub.

Et ensuite ?

Je vais continuer à envoyer des e-mails à des créateurs de NFTs.

Peut-être que certains trouveront l’offre de DeClub intéressante.

Sinon, je passerai à autre chose, et je réfléchirai à mettre le code en open-source. Je compte de toute façon le faire si la plateforme fonctionne.

Bien sûr, pour faire les choses au mieux, il aurait fallu que je sois préalablement entouré d’un marketeur et d’un créateur de NFTs. Malheureusement, ce n’est pas le cas et il faut que j’assure la communication moi-même, alors que ce n’est pas mon domaine de prédilection.

Et si ça marche ?

Idéalement, j’aimerais faire de DeClub une DAO, afin que les artistes possédant les clubs aient leur mot à dire sur l’évolution et le fonctionnement de la plateforme.

Pour le modèle économique, cela passera certainement par :

  • De la vente de NFTs attestant de la possession des clubs (et fonctionneraient donc comme des tokens de gouvernance, mais ça ne serait pas une bonne idée de compter là-dessus),
  • La mise en place d’une cryptomonnaie dédiée aux dons sur la plateforme
  • Permettre aux artistes de vendre leurs NFTs (et éventuellement des produits dérivés) directement sur la plateforme.

Ce n’est jamais une très bonne idée de se lancer dans un projet entrepreneurial sans savoir ce que l’on va vendre.

Seulement, le marché du web3 étant encore relativement jeune, j’ai préféré tenter d’être le plus rapide à proposer quelque chose qui n’existe pas encore.

Nous verrons bien si le temps me donnera raison.

Essayer DeClub gratuitement : https://declub.space

Créer le nouveau Patreon en une semaine

À quoi ressemblerait Patreon si la plateforme avait été conçue pour les artistes du web3 vendant des NFT ?

Alors que 75 % de la Twittosphère s’acharne encore sur les NFT, j’ai décidé d’en rajouter une couche.

Il y a un peu plus d’une semaine, j’ai écouté l’interview qu’Oussama Ammar a donnée à Sud Radio, dans laquelle il parlait de sa nouvelle collection de NFT « Piano King ».

À ma grande surprise, il ne s’est pas simplement reconverti en vendeur de vignettes Panini. Il semble y avoir une réelle valeur ajoutée derrière ces NFT musicaux, puisqu’ils serviront à leurs propriétaires à accéder à un espace privé où ils pourront découvrir en avant-première les prochains projets de l’artiste Sofiane Pamart.

Ce n’est pas forcément révolutionnaire, d’autres collections proposent déjà ce genre de choses, mais c’est à mon avis exactement ce qu’une collection de NFT artistiques devrait permettre de faire.

Mais que se passerait-il si un créateur ou un artiste voulait vivre de sa passion en vendant des NFT, mais n’avait pas les moyens techniques ou financiers pour créer son propre espace privé ?

Il y a probablement quelque chose à faire de ce côté-là en terme de business.

Je me suis donc dit que l’idée la plus simple était de prendre ce qui fonctionnait déjà (à savoir les plateformes de financement comme Tipeee, uTip ou encore Patreon) et d’en faire une version « web3 ».

Le résultat : c’est DeClub.

C’est quoi, DeClub ?

DeClub, pour Decentralized Club (gros travail sur le nom, je sais), c’est une sorte de Patreon (ou d’Onlyfans, pour les plus tendancieux) pour les créateurs et les artistes qui souhaitent utiliser les acquis du web3 pour vivre de leur passion.

Le principe est plutôt simple : vous arrivez sur le site, vous connectez votre portefeuille, le système retrouve automatiquement vos NFT et vous pouvez accéder à tous les clubs privés auxquels vous avez le droit d’accéder sans étape supplémentaire.

Les conditions d’accès à un club sont définies par son créateur, et peuvent la possession d’un NFT provenant d’une collection particulière, ou la possession d’un NFT spécifique.

Pour rester consistant avec la philosophie d’ouverture qu’apporte le web3, n’importe qui peut créer un club demandant de posséder n’importe quel NFT.

Vous n’avez pas besoin d’être le créateur d’un NFT pour l’ajouter en tant que condition accès à votre club.

Lorsque vous avez accès à un club, vous pouvez vous tenir informé via des bulletins d’informations rédigés par le propriétaire, et interagir avec les autres membres du club.

Est-ce que DeClub est une dApp ?

Le terme dApp signifie « Decentralized Application », soit une application décentralisée.

On en parle le plus souvent pour désigner une application se reposant sur un smart contract, c’est-à-dire un programme hébergé et exécuté directement sur une blockchain, mais c’est un mot qui est aussi utilisé pour parler d’applications qui ne possèdent pas de base de données centralisée.

D’après ces 2 définitions, DeClub n’est pas une dApp.

Bien sûr, DeClub se repose sur les informations de la blockchain pour l’authentification des utilisateurs et pour retrouver leurs NFTs, mais le reste est bien centralisé. Pour l’instant.

Si le projet plaît, j’ai l’intention d’ajouter tout de même quelques éléments de décentralisation.

Idéalement, j’aimerais que les créateurs de clubs puissent prouver la propriété de leurs clubs grâce à des NFT.

On pourrait aussi envisager d’utiliser un système de stockage décentralisé comme IPFS pour gérer les médias attachés aux messages.

Quelque chose d’un peu moins envisageable, mais qui pourrait se révéler sympathique, serait d’utiliser une base de données décentralisée comme GUN pour stocker les messages. Le problème, c’est que cela ne scale pas, en plus de ne pas être très fiable pour l’instant.

Stack

Voilà les technos utilisées pour créer DeClub, si jamais ça intéresse quelqu’un :

  • Next.js pour gérer le front-end et le back-end sans se compliquer la vie.
  • Material-UI pour l’interface. J’aurais pu utiliser React-Boostrap ou Semantic-UI-React que je connais déjà, mais MUI a l’avantage d’être hautement personnalisable, même si un peu plus compliqué à prendre en main que les 2 autres.
  • L’API Metamask pour l’authentification
  • Moralis pour pouvoir récupérer facilement les NFT des utilisateurs
  • Typescript pour éviter les erreurs bêtes
  • Firestore comme base de données
  • Vercel pour l’hébergement, puisque c’est le seul service cloud à être spécifiquement conçu pour les applications Next.js

Grâce à ces technos, il ne m’a fallu qu’une semaine pour construire un MVP à peu près correct.

Maintenant, je dois savoir le plus vite possible si l’idée intéresse des gens.

Je me sais peu doué en marketing, donc cette étape prendra probablement bien plus de temps que prévu, comme c’est actuellement le cas pour Crypto-Copilot.

Essayez DeClub dès maintenant et gratuitement sur https://declub.vercel.app/

(Oui, je sais, il faudrait que j’achète un vrai nom de domaine un de ces jours)

La haine des NFT

(Ceci est le premier article de 2022, donc bonne année à tous avec pas mal un peu de retard.)

Après avoir bénéficié d’une très forte vague de popularité durant l’année 2021, et plus globalement depuis 2017, les NFT semblent avoir de moins en moins la cote.

Si les aficionados de cette technologie ne semblent pas avoir retourné leur veste, c’est du côté du grand public, encore étranger au monde de la crypto, que le scepticisme grandit.

En novembre dernier, le fondateur et PDG de Discord, Jason Citron, annonçait une intégration du portefeuille logiciel Metamask. S’en est suivi un déferlement de réponses et de retweets anti-NFT appelant à boycotter le logiciel et appelant les utilisateurs à résilier leur abonnement Nitro.

Discord n’est d’ailleurs pas la seule société du monde du jeu-vidéo à avoir fait les frais d’une telle mésaventure. Parmi les aventuriers malchanceux du Web3, nous retrouvons également Ubisoft, Konami ou encore Square Enix.

Si l’intérêt soudain que portent ces entreprises pour ces jetons n’est pas forcément innocent, et a probablement mis en colère les gamers pour de bonnes raisons, il faut néanmoins se demander s’il est vraiment nécessaire de jeter le bébé avec l’eau du bain.

Autrement dit : est-il légitime, et souhaitable, de demander l’abandon et le boycott d’une nouvelle technologie pour l’utilisation initiale qui en est faite ?

Avant de voir cela en détail, il faut d’abord nous mettre d’accord sur quelques termes techniques.

Qu’est-ce qu’un NFT ?

Un NFT est un certificat d’authenticité stocké dans la blockchain.

Voilà.

Pour l’instant, on va garder les choses simples.

Et le Web3 ?

Le terme Web3 désigne une nouvelle itération du web qui implémenterait les innovations liées à la blockchain, à l’image du Web 2.0 qui avait permis à n’importe quel utilisateur de s’exprimer et de créer du contenu via des plateformes comme les réseaux sociaux.

Cette évolution devrait passer par une intégration plus importante des portefeuilles logiciels tels que Metamask, que ce soit pour s’authentifier sur différents sites ou effectuer des paiements sans passer par des intermédiaires contraignants comme peuvent l’être PayPal et tout le système bancaire en général.

Cela passera également par l’utilisation des NFT sous différentes formes. La mise à jour nde Twitter permettant aux utilisateurs d’utiliser leurs NFT en tant qu’image de profil en est un exemple, même si ce n’est pas forcément l’utilisation la plus pertinente que nous puissions faire de cette technologie.

Mais alors, quel est le problème avec tout ça ?

Les problèmes des NFT

Si les NFT sont actuellement la cible de nombreuses critiques, c’est pour 3 principales raisons :

Les NFT sont des arnaques

Cet argument revient souvent, et pas forcement à tort.

Entre vieux sprites de jeu-vidéo sortis du grenier, images générées par centaines par ordinateur, et jetons s’appuyant sur un fonctionnement pyramidale, tout n’est pas tout rose au pays des NFT.

Le problème avec cet argument, c’est qu’il est généralement utilisé à tort et à travers, y compris lorsqu’il s’agit de projets sérieux (car oui, ils existent).

Il faut évidemment dénoncer les arnaques quand on les voit, mais généraliser ne permet pas d’avoir un avis éclairé sur chaque projet de l’univers crypto.

À part cela, il n’y a pas grand-chose à dire de plus sur cet argument. Il se tient parfaitement dans les bonnes situations.

Les NFT représentent un danger pour les artistes

Celui-là est un petit peu plus épineux.

Les NFT sont des certificats d’authenticités, mais bien évidemment, là où il y a de l’argent à se faire, il y a des escrocs.

Ainsi, il est de moins en moins rare pour les artiste de s’apercevoir que quelqu’un a créé un NFT d’une de leurs œuvres sans autorisation.

Si la solution semble toute trouvée : les artistes devraient créer des NFT de leurs œuvres avant que des escrocs s’en occupent, ce n’est pas forcément si simple dans l’état actuel des choses.

Créer un NFT sur une blockchain a un certain coût, dépendant de l’offre et de la demande.

Pour l’instant, Ethereum, la blockchain la plus populaire, n’est pas encore capable de traiter beaucoup de transactions (environ 15 par seconde, contre 60 pour la Binance Smart Chain), ce qui entraîne des coûts de fonctionnement très élevés pour les utilisateurs.

De plus, même si les NFT peuvent permettre aux artistes de vendre leur œuvres et de céder des droits de propriété plus facilement, certains artistes n’ont pas envie de vendre leurs œuvres, et d’autres n’ont simplement pas envie d’utiliser des NFT.

À noter que des intelligences artificielles capables de vérifier qu’un NFT a bien été créé par l’auteur de l’œuvre concernée sont en train d’être développées. Le site DeviantArt fournit déjà ce genre de service, bien que ce soit réservé aux utilisateurs ayant souscrit à l’abonnement payant.

À défaut de pouvoir régler le problème à la source, ces services permettront au moins aux artistes d’être alerté lorsque l’on essaiera de voler leur travail.

Les NFT polluent l’environnement

Les NFT, et la blockchain en général, font l’objet de nombreuses critiques sur le plan environnemental.

Ces derniers temps, on entend souvent dire qu’une seule transaction sur Ethereum consomme 62 kWh et émet 0,04 T de CO2.

Ces chiffres paraissent extravagants ? Ils le sont.

Pour commencer par le plus évident, un ordinateur qui fonctionne à l’électricité ne peut être accusé de rejeter du CO2 si, et seulement si, il est alimenté par une source d’énergie qui rejette elle-même du CO2.

Or, on estime à 39% le nombre de machines de minage alimentées par des sources d’énergie renouvelable. On atteindrait même les 74% au sein du réseau Bitcoin.

D’ailleurs, d’où viennent ces chiffres ?

La preuve de travail

Il faut savoir que pour garder un consensus fiable et sécurisé, Ethereum utilise la preuve de travail.

Afin de pouvoir inscrire une nouvelle transaction dans la blockchain, il faut résoudre une sorte de puzzle. Le seul moyen de résoudre ce puzzle est d’employer la force brute, et ces puzzles se complexifient avec le temps, ce qui signifie qu’il faut des machines de plus en plus puissantes pour pouvoir miner des nouveaux blocs.

Bien que ce système soit très sécurisé, il reste néanmoins peu efficace vis-à-vis du nombre de transactions par seconde possible, et finit par ressembler à une loterie à laquelle il faut nécessairement posséder une machine de course pour participer, puisqu’il ne peut y avoir qu’un seul gagnant.

Ainsi, les coûts énergétiques de la blockchain ne dépendent pas des transactions en elles-mêmes, mais plutôt du nombre de machines de minage actives sur le réseau.

Quant aux fameux 62 kWh par transaction, il semble difficile de mettre la main sur le calcul qui a permis d’arriver à cette somme.

Ce nombre correspond probablement au coût énergétique de tous les mineurs du réseau Ethereum lors de l’ajout d’une transaction, mais ça ne nous dit pas combien il y avait de machines actives lorsque le calcul a été réalisé, ni même si cela correspond bien au coût énergétique d’une seule transaction, et non de l’ajout d’un bloc, ce qui pourrait être facilement confondu.

C’est tout le problème avec les informations non-sourcées : elles ne sont pas vérifiables.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a absolument pas de problème sur les plans environnementaux et énergétiques.

La preuve d’enjeu

Les contraintes liées à la preuve de travail amènent à l’installation de toujours plus de machines de minage, toujours plus puissantes et toujours plus énergivores.

De plus, la preuve de travail nuit à la blockchain en elle-même puisque la lenteur de traitement qu’elle cause provoque l’augmentation des frais de service.

C’est d’ailleurs pour ces raisons que la blockchain Ethereum souhaite passer en preuve d’enjeu (proof of stake) où un seul responsable est désigné lors de l’ajout d’un nouveau bloc à la chaîne, principalement en fonction de sa participation dans la cryptomonnaie principale de la blockchain (dans ce cas précis, l’Ether).

Ce passage en proof of stake permettra de réduire considérablement le nombre d’ordinateurs exécutant de lourds algorithmes de hashage.

En attendant, n’oublions pas qu’il existe plusieurs blockchains, dont certaines fonctionnent déjà en preuve d’enjeu. Ainsi, tous les NFT, si ce n’est en fait la plupart, ne polluent pas.

Les NFT dans le jeu-vidéo

Si les NFT sont autant critiqués, c’est également en raison de leur exploitation actuelle par les grosses compagnies de jeux-vidéo.

Pour célébrer les 35 ans de sa série de jeux Castlevania, l’éditeur japonais Konami a choisi de vendre… des NFT… de vieux assets du premier jeu… aux enchères.

Si vous trouvez que cela frôle l’indécence, vous devriez également savoir que cette petite opération aura rapporté en tout 162 000 $ à la firme.

Il semblerait qu’Ubisoft ait été moins chanceux avec sa marketplace de NFT Quartz.

La promesse était de permettre aux joueurs d’utiliser leurs NFT provenant de Quartz en tant qu’accessoires dans différents jeux Ubisoft.

Malheureusement, cela n’a pas suffi pour séduire les joueurs, et à ce jour la plateforme n’aurait vendu que 15 NFT pour un total de 1755,30 $.

Peut-être que le service aurait été mieux accueilli s’il ne témoignait pas d’un opportunisme aussi évident de la part d’Ubisoft, qui cherche une fois de plus à soutirer le maximum d’argent à ses joueurs.

Fort heureusement, l’utilisation des NFT dans le jeu-vidéo n’est pas cantonnée à la vision des gros requins du marché.

Le modèle play-to-earn

Grâce aux NFT, un nouveau modèle économique est en train de naître : le play-to-earn.

Les jeux utilisant ce modèle proposent aux joueurs d’acheter, d’obtenir, d’échanger, et même de vendre divers éléments sous forme de NFT.

Par exemple, le jeu My DeFi Pet propose à ses joueurs d’acquérir des créatures pour les faire combattre, évoluer, se reproduire, et les échanger ou les vendre comme le proposent les jeux Pokémon.

Bien sûr, il est tout à fait possible de créer un jeu similaire sans utiliser des NFT, mais ils apportent néanmoins des avantages pour le jeu et pour ses joueurs.

Pour commencer, le jeu ne dépend entièrement pas de ses développeurs, ce qui signifie que si les serveurs officiels doivent fermer un jour, les joueurs pourront ouvrir des serveurs privés sans avoir à perdre leur progression.

De plus, un joueur souhaitant arrêter le jeu peut revendre ses possessions à d’autres utilisateurs et ainsi récupérer une partie de ce qu’il a investi.

Évidemment, c’est un mode de fonctionnement qui n’est acceptable que si le jeu est gratuit de base, autrement ce n’est rien de plus qu’une autre tentative pour piquer de l’argent aux joueurs, à l’image des microtransactions.

Pour conclure

On aurait également pu parler de la place des NFT et de la blockchain au sein de l’évolution actuelle du web, mais cet article est déjà bien assez long.

J’aime les NFT en tant que technologie prometteuse, bien que je ne sois pas fan de leur utilisation actuelle, en particulier lorsqu’il s’agit de spéculer sur des images déclinables à l’infini, ou des œuvres volées.

Il est fort possible que ces jetons permettent de sécuriser et de certifier des actions que l’on essayer déjà de transposer de la réalité au Web 2.0.

Si vous êtes anti-NFT, c’est votre droit. Il y a évidemment des aspects très critiquables à propos de cette technologie, notamment par rapport à l’absence de protection des artistes. Il faut toutefois faire attention à utiliser des arguments pertinents et sourcés, autrement cela n’a pas de sens de tenir une opinion si radicale.

Même si leur utilisation actuelle n’est pas à la hauteur des promesses faites par les cryptovangélistes, il est certain que les NFT resteront dans le paysage d’une façon ou d’une autre une fois que la bulle spéculative aura fini par éclater.

Keep Going (Austin Kleon)

Si vous avez lu mon article 15 enseignements pour oser montrer son travail (Show Your Work!), vous savez déjà que Show Your Work! d’Austin Kleon fait partie d’une trilogie.

Ayant fortement apprécié ma lecture de Show Your Work!, j’ai tout naturellement voulu m’intéresser aux autres ouvrages d’Austin Kleon, et je me suis donc procuré sa suite spirituelle : Keep Going.

Si Show Your Work s’adressait autant aux entrepreneurs qu’aux artistes, Keep Going, quant à lui, se concentre essentiellement sur ces derniers avec la promesse de les aider à aller de l’avant en cas de panne de créativité.

Ceci étant dit, vous pourrez bien évidemment en tirer de bons enseignements même en n’étant pas un artiste vous-même.

Les enseignements de Keep Going

🕰 Vivez un jour à la fois. La vie n’est pas une course en ligne droite avec un départ et une arrivée.
La véritable journée créative est celle où vous vous réveillez avec plus de travail à faire que la veille.

📆 Établissez-vous une routine quotidienne. Vous aurez des bons et des mauvais jours.
Lorsque vous avez peu de temps, une routine rend chaque seconde précieuse.
Lorsque vous en avez trop, elle vous aide à ne pas le gaspiller.

Pour établir une bonne routine, vous devez préalablement vous poser quelques questions.
À quels moments avez-vous du temps libre ?
Que pourriez-vous supprimer dans votre journée ?
Êtes-vous plutôt un lève-tôt, ou au contraire, un couche-tard ?
Quels rituels vous aident à vous concentrer et à être plus créatif ?

📋 Faites des listes. Une liste vide votre tête de toutes les idées qui vous déconcentrent et permet de libérer de l’espace mental nécessaire pour vous permettre de les mettre en action.

🌆 Finissez votre journée et allez de l’avant. À la fin de chaque mauvaise journée, écrivez les bons aspects de votre journée et ce que vous désirez faire le lendemain, puis, allez vous coucher l’esprit tranquille.

📲 Déconnectez-vous du monde pour reconnecter avec vous-même. La créativité requiert à la fois de la connexion, pour inspirer et partager, et de la déconnexion, pour penser et pratiquer.
Utilisez une pièce, ou une heure de la journée, pour travailler sans être connecté.
En ce lieu, ou en ce temps, vous pourrez mettre en avant ce que vous êtes et ce que vous pourriez être.

📰 Informez-vous sans regarder les informations. Vous n’avez pas besoin de tout savoir, et encore moins de consulter les actualités dès le réveil.
Régulez le temps que vous passez pour vous tenir informé.
Vous n’avez pas besoin de tout savoir immédiatement.

👉 Oubliez le nom et faites le verbe. Cessez de vous focaliser sur ce que vous essayez d’être (le nom) et concentrez-vous sur ce que vous devez faire pour y arriver (le verbe).
Faire le verbe vous emmènera bien plus loin et sera bien plus enrichissant.
Au contraire, changer votre travail pour l’adapter au titre que vous vous donnez le rendra moins bon.

💾 Protégez ce qui est précieux pour vous. Toutes vos passions n’ont pas besoin de devenir votre profession.
La manière la plus simple de détester quelque chose est d’en faire un job.
Faites en sorte qu’il y ait toujours une partie de vous qui ne soit pas à vendre.

📉 Ignorez les chiffres. Il est aussi facile de devenir obsédé par les metrics que d’être obsédé par l’argent.
Ne faites pas l’erreur de décider sur quoi travailler en fonction du nombre de vues sur vos travaux sans vous poser assez de questions.

🖼 Là où il n’y a rien à offrir, il n’y a pas d’art. Si vous vous sentez dépassé ou que vous trouvez votre travail mauvais, pensez à quelqu’un de spécial dans votre vie et faites quelque chose qui lui est dédié.

🧑‍🎨 Vous avez déjà tout ce dont vous avez besoin. Vous n’avez pas besoin d’avoir une vie extraordinaire pour pouvoir créer des œuvres extraordinaires.
Tout ce dont vous avez besoin se trouve déjà dans votre vie quotidienne.

📓 Intéressez-vous à ce qui vous a intéressé. Beaucoup de gens ne prennent pas le temps de relire leurs anciens journaux.
Pourtant, relire un journal double son intérêt puisque cela vous permettra d’identifier ce qui vous importe vraiment, et de mieux vous connaître.

🛠 Gardez vos outils propres, et ne rangez pas votre matériel. La créativité fonctionne en formant des connexions entre plusieurs objets, personnes, ou concepts, et les connexions ne se créent pas quand chaque chose est à sa place.
Nettoyer un studio ne vous rend pas réellement productif, c’est ce qu’on appelle de la procrastination productive.
Mais, lorsque vous êtes en proie au doute, ranger peut vous aider puisque cela vous permettra de réfléchir, et de revenir sur des livres, œuvres ou journaux que vous auriez pu oublier, créant ainsi de nouvelles connexions.

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Marketer tôt pour mieux développer

Ce n’est pas forcément le concept le plus contre-intuitif qu’on ait pu traiter sur ce blog.

D’ailleurs, c’est quelque chose qui est dit depuis les premiers articles, cf. Comment ne pas foirer un projet ?

Croyez-le ou non, j’ai réussi à l’oublier.

Il s’est écoulé plusieurs semaines entre le moment où j’écris cet article, et le jour où j’ai publié Crypto-Copi[LOG] 1.

Qu’ai-je fait entre-temps ?

Rien.

Dans cet article, je racontais que la prochaine étape était de parler du projet sur des forums spécialisés.

J’ai mis un temps incroyable à publier le premier message.

Pourtant, je n’ai pas manqué de temps, ni d’énergie. Le message en lui-même ne fait que 4-5 phrases, et je n’ai pas eu à rechercher les forums moi-même.

Alors, pourquoi ai-je mis autant de temps ?

C’est assez simple : je ne savais plus par quoi commencer.

C’est lorsque j’ai découvert le Growth Hack « Coding for Marketing » de l’entrepreneur Rob Walling, que j’ai compris comment je devais parler de Crypto-Copilot.

Rob Walling préconise de créer le plus petit produit possible, qui sera fourni gratuitement, et de commencer à le marketer au moment même où le développement commence (dans le cas d’un logiciel, mais cela peut en fait s’appliquer à n’importe quoi).

Bien sûr, l’idée derrière cela est de valider l’intérêt du marché le plus tôt possible, ce qui était la stratégie que l’on avait choisi d’adopter pour Crypto-Copilot.

J’ai donc créé un topic sur un forum francophone sur les cryptomonnaies intitulé « Un service pour trouver de nouvelles cryptomonnaies »

Je n’y croyais pas vraiment, et pourtant, des gens m’ont répondu.

Mieux que ça, ils semblaient intéressés.

Certains se sont inscrits, et m’ont envoyé des retours.

J’ai pu obtenir des avis extérieurs sur mon produit, qui m’ont permis de me rendre compte qu’il n’était pas assez intuitif, et j’ai pu exposer ma vision pour le futur de Crypto-Copilot.

J’ai également reçu une longue réponse de la part d’un des modérateurs du forum remplie de conseils et de bonnes choses à savoir.

Pourquoi cela a-t-il si bien fonctionné ?

C’est assez simple en fin de compte.

Avec ce topic, je me suis adressé de la bonne manière à la bonne communauté, avec la bonne proposition.

Cela ressemble à la description qu’on ferait d’un Product / Market Fit, n’est-ce pas ?

Eh bien… non.

Crypto-Copilot ne génère ni d’argent, ni assez d’engouement pour déterminer quoi que ce soit.

Si ce test a bien confirmé quelque chose, c’est que le service est intéressant, mais largement incomplet.

Ceci dit, c’est bien sûr un très bon signe qu’il ait intéressé quelques personnes.

Et ensuite ?

Je comptais mettre en place le système d’abonnement à la fin du mois de septembre. Inutile de préciser que c’est raté.

Cela ne veut pas dire pour autant que cela sera finalement fait en octobre.

L’important pour l’instant, c’est d’améliorer le produit et d’écouter les retours des utilisateurs.

Cet article a été très difficile à écrire. Manque de temps, d’énergie, d’inspiration, de sommeil, de motivation, toutes les excuses étaient bonnes pour le retarder.

Pour aller plus loin :

Le message Reddit qui m’a aidé à me lancer : https://www.reddit.com/r/Entrepreneur/comments/pqdxxq/i_tried_the_coding_for_marketing_growth_hack_and/

Coding for Marketing expliqué par son créateur : https://robwalling.com/2010/10/14/startup-marketing-part-6-why-you-should-start-marketing-the-day-you-start-coding/

Crypto-Copi[LOG] 1

Il y a un peu plus d’une semaine, je vous parlais de Crypto-Copilot, un assistant financier virtuel aidant les gens intéressés par les cryptomonnaies à trouver des monnaies dans lesquelles investir.

Qu’est-ce qui a changé depuis la semaine dernière ? Pas grand-chose.

C’est normal.

Évidemment, il y a très rarement de changement majeur sur un produit en une semaine, et plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’un Produit Minimum Viable qui vient d’être publié.

Si vous comptez lancer un projet, il faudra vous munir de patience.

Absolument rien ni personne n’a eu du succès du jour au lendemain. Apprenez à avancer par petit pas.

Mais concrètement, quoi de neuf ?

Pour commencer, nous avons enfin pu voir comment le système fonctionne lorsqu’il marche sans interruption.

Cela nous a permis d’identifier certains points à améliorer, sur la forme que sur le fond.

Nous avons donc légèrement revu la stratégie appliquée pour surveiller les actifs de nos utilisateurs.

Dorénavant, Crypto-Copilot préviendra moins fréquemment les utilisateurs lorsqu’une cryptomonnaie sera en baisse, afin de se concentrer sur les moments où l’utilisateur doit réellement agir.

Nous avons également modifié l’objet des e-mails servant à prévenir de l’évolution d’un actif, afin que l’utilisateur puisse visualiser immédiatement s’il doit ouvrir l’e-mail au plus vite ou non.

Enfin, nous avons commencé la mise en place d’un backoffice afin de pouvoir suivre la progression de Crypto-Copilot, que ça soit en terme d’utilisateurs comme de trackers mis en place.

Dans les choses un peu moins concrètes qui ont été faites sur la semaine passée, nous avons commencé à établir un backlog des choses à mettre en place ou à modifier dans le future, bien que ces tâches ne soient pas forcément urgentes.

Et ensuite ?

Cette semaine, nos efforts se concentreront sur l’acquisition de nouveaux utilisateurs, en allant parler de Crypto-Copilot sur des forums, serveurs, et subreddits spécialisés.

L’objectif est d’avoir le plus rapidement possible assez d’utilisateurs ayant investis grâce aux informations données par Crypto-Copilot pour avoir du feed-back qualitatif nous permettant d’orienter notre service vers ce qui est réellement utile aux gens.

Idéalement, nous aimerions commencer à monétiser le service vers la fin du mois, mais cela sera très probablement difficile à tenir.

Pour voir le premier article sur Crypto-Copilot : Créer un assistant financier automatique en 1 mois